À l’occasion de la nouvelle année, plusieurs auront pris des résolutions pour améliorer leur santé : perdre du poids, manger mieux, faire de l’exercice ou... arrêter de fumer.
Au Québec, on compte encore 20 % de fumeurs. Malgré les campagnes de sensibilisation, malgré les ravages sur la santé, malgré l’opprobre public, plusieurs ont énormément de difficulté à se débarrasser de cette maudite habitude. J’en sais quelque chose...
Depuis quelques années, l’apparition de la cigarette électronique a donné espoir à certains fumeurs invétérés. Or, la popularité de ce nouveau phénomène a suscité l’intérêt médiatique et beaucoup d’informations – vraies ou fausses – ont circulé sur le sujet.
Récemment, je suis tombé sur un dossier très exhaustif qui répond à plusieurs questions fréquemment posées. Rédigé par un médecin français (Catherine Solano, médecin généraliste et tabacologue), l’article donne des réponses claires et basées sur des études sérieuses et sur l’expérience vécue par de vrais « vapoteurs ».
L’article intitulé « Vrai-faux sur la cigarette électronique » et publié sur le site passeportsante.net, est divisé en sept sections :
On peut arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique. Vrai.
La cigarette électronique ne sert à rien si elle contient de la nicotine. Faux.
Il est dangereux de fumer dans une même journée e-cigarette et cigarette au tabac. Faux.
Le tabagisme passif de la cigarette électronique n’est pas nocif. Vrai.
On peut devenir dépendant de la cigarette électronique. Vrai.
On ne connaît pas les ravages à long terme de la cigarette électronique. Vrai.
La e-cigarette produit la même sensation que la cigarette classique. Faux.
Personnellement, j’ai trouvé cette lecture très instructive. Pour la première fois, je pense, j’avais droit à des explications intéressantes et qui correspondaient à mon expérience personnelle.
De plus, ces informations répondent à certains préjugés qui ont cours. Par exemple, on fait clairement la distinction entre la « fumée » secondaire produite par la cigarette traditionnelle et la « vapeur » issue de la cigarette électronique. Pourtant, ce fut l’un des arguments avancés par par notre gouvernement pour assujettir la e-cigarette à la Loi sur le tabac adoptée récemment.
Je me permets de rapporter un extrait de l’article qui en parle :
« La e-cigarette ne produit pas de fumée, mais de la vapeur d’eau et cette vapeur disparaît à 95 % en moins d’une minute, soit 100 fois plus rapidement que la fumée du tabac. Le « vapoteur » ne vous souffle aucun monoxyde de carbone, aucun goudron, aucune particule toxique dans la figure, pas plus qu’il n’en souffle dans l’atmosphère. Il n’est donc pas dangereux d’être un « vapoteur passif ». Cela dit, la cigarette électronique peut dégager des parfums et elle est à éviter dans les lieux publics par assimilation aux cigarettes classiques, par respect des non-fumeurs... et aussi par respect des fumeurs de tabac qui sont gênés de voir quelqu’un reproduire ce geste et leur donner envie de fumer dans un lieu où cela est interdit ! ».
Cela dit, je n’ai pas d’amis qui sont propriétaires d’une boutique de vape et je ne fais pas partie d’un lobby pro e-cigarette. En revanche, j’ai fumé la cigarette durant une cinquantaine d’années et je « vapote » depuis plus de 18 mois sans avoir touché au tabac. Je ne fais pas la promotion de cet outil de sevrage, je fais tout simplement la promotion de la santé.
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