
Les médecins prescrivent trop de tests, trop d’examens et trop de médicaments ; c’est ce qu’on appelle le surdiagnostic et le surtraitement. J’ai abordé ce sujet pour la première fois dans ce blogue en 2014. Si j’en reparle aujourd’hui, c’est que se tenait la semaine dernière, à Québec, la 5e Conférence internationale sur le surdiagnostic.
On connaît bien les symptômes de cette problématique, mais il me semble que l’on tarde à trouver les remèdes.
Les exemples de surdiagnostic et de surtraitement se (...)
À la fin des années 70, j’ai eu problème au genou. En fait, c’était une déchirure du ménisque probablement due à ma pratique du basketball. Le médecin m’a proposé une opération. Lorsque je lui ai demandé quelles étaient les chances de succès, il m’a répondu « environ 50 pour cent ».
Je n’ai donc pas été surpris de lire, la semaine dernière dans Le Devoir, qu’un groupe de spécialistes avait statué que l’opération chirurgicale du genou était inutile dans la majorité des cas.
Pour des milliers de patients qui (...)
On sait que les soins de santé coûtent une fortune. Au Québec, ils représentent la moitié du budget total. La semaine dernière, le gouvernement a annoncé en grande pompe une politique nationale de prévention en santé publique. Or, certains doutent que cette politique aura les effets escomptés, dont le journaliste de Radio-Canada Yanick Villedieu.
Depuis plusieurs années, nos gouvernements ont investi dans la guérison plutôt que dans la prévention. On a appelé ça « l’hospitalo-centrisme ». On a (...)
J’avais abordé le sujet lorsque l’Association médicale du Québec (AMQ) a tenu son symposium sur le surdiagnostic au printemps dernier. Si j’y reviens cette semaine, c’est que l’AMQ a dévoilé récemment son plan d’action qui permettrait, selon l’organisme, des économies importantes au réseau de santé québécois.
Rappelons les faits. Ce premier symposium sur le surdiagnostic regroupait les principaux intervenants du réseau de la santé : médecins, représentants d’associations médicales, du Collège des médecins (...)
Décidément, le « surdiagnostic » pratiqué par les médecins fait jaser. J’avais moi-même abordé le sujet à deux reprises et voilà que le Dr Alain Vadeboncoeur y consacre son blogue dans L’Actualité : « La médecine qui en fait trop n’est pas sans risque ».
Dans son texte, l’urgentologue raconte l’histoire fictive (mais basée sur son expérience) d’une patiente de 42 ans qui rencontre son médecin de famille pour une visite de routine. Elle ne présente aucun symptôme particulier, mais son doc lui prescrit tout de (...)
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